LUXE COMMUNAL DUO
DUO CHANT-CLAVIER
Une brève présentation de nos 16 chansons…
1 – Un p’tit tour de Paris 1871 (Paroles et musique S.Neveu)
La Commune de Paris peut être considérée comme une idée qui a eu pour moteur des motivations et des expressions diverses : révolte ouvrière, patriotisme, communalisme, internationalisme, anarchisme… mais unies autour des principes d’une république démocratique et sociale. Le mouvement qui lui a donné naissance a débuté le 18 mars 1871 aux Buttes Montmartre et a gagné tout Paris, déserté par le gouvernement qui s’était replié à Versailles. Après soixante-douze jours d’existence et une semaine de luttes et de massacres, les derniers communards sont fusillés, le 28 mai, au cimetière du Père Lachaise.
2 - Les mouches et les araignées (Paroles et musique S.Neveu)
En 1869, la journaliste et militante Paule Mink, qui rejoindra la Commune de Paris en 1871, fait paraître un hebdomadaire : Les mouches et les araignées qui fut rapidement censuré par la police de Napoléon III . Elle y dénonçait l’exploitation des pauvres et la dictature patriarcale du Code civil napoléonien.
3 - Saint-Lazare, déjà!
(Textes Louise Michel / Eugène Pottier – musiques Frantz Liszt / S.Neveu)
Un texte extrait des mémoires de Louise Michel et un poème d’Eugène Pottier, nous donnent à entendre les raisons du destin misérable des 1300 femmes qui séjournaient dans la prison-hôpital de Saint-Lazare à Paris. C’était le lieu où se côtoyaient indigentes, délinquantes, prisonnières politiques et prostituées, parfois avec leurs enfants. La musique portant le texte de Louise Michel est une adaptation de Nuage gris , une composition tardive de Frantz Liszt.
4 - La Commune des chats de gouttière (Paroles et musique S.Neveu)
Durant la guerre Franco-Prussienne, le Siège de Paris (19 septembre 1870 – 28 janvier 1871), fut éprouvant pour la population parisienne contrainte de manger des chiens, des chats et même des rats. La misère engendrée par cet événement aura une grande influence dans l’adhésion des quartiers populaires à la Commune. De façon humoristique nous avons imaginé le point de vue des chats de gouttière, rescapés des casseroles, se révoltant contre les injustices dont ils se sentent victimes. Une anecdote historique réelle, bien que librement interprétée, termine la chansonnette qui emprunte des accents qui ne sont pas sans rappeler les chansons réalistes.
5 – La chopinette du 18 mars (Paroles et musique S.Neveu)
Le 18 mars 1871 est le premier jour de l’insurrection. Dans cette chanson on y parle des femmes qui donnent à manger aux soldats envoyés par le gouvernement pour reprendre les canons de la Garde nationale parisienne, de Germain Turpin qui gardait les canons à Montmartre et qui fut la première victime de la Commune, de la fraternisation des soldats avec le peuple et de l’exécution du général commandant les troupes. La chanson est en partie en argot parisien et l’on croise les clarinettes, qui sont les fusils des soldats, du fromgi, du bricheton, des châsses, un garno et où on débride ses cliquettes…
6 – 26 mars – Quelle journée! (Texte de Jules Vallès - musique S.Neveu)
Le 26 mars c’est le jour des élections municipales pour élire le Conseil de la Commune de Paris. Un jour faste pour les Parisiens qui sortent de plusieurs mois de restriction et d’humiliation. Le journaliste et écrivain Jules Vallès, dans son livre l’Insurgé, nous décrit la joie et la liesse qui ont envahi la ville ce jour-là.
7 – Au citoyen André Léo (Paroles et musique S.Neveu)
Ecrivaine et militante féministe, André Léo (nom de plume de Léodile Béra), interpelle un général de la Commune dont les officiers ont renvoyé avec mépris des ambulancières qui souhaitaient se rendre aux avant-postes au moment des combats contre les versaillais au Nord-Ouest de Paris. Elle sera soutenue par le Délégué à la guerre, le Colonel Louis Rossel qui répondra à ses doléances en s’adressant « Au citoyen André Léo » tout en l’appelant « Madame ».
8 – Comme une nappe de silence… (Texte de Jules Vallès - musique S.Neveu)
Le 21 mai 1871 les versaillais pénètrent dans Paris. Jules Vallès est alors président de séance du Conseil de la Commune et il vient de recevoir le message l’avertissant de l’entrée des troupes dans la ville.
9 - La pépette (Paroles et musique S.Neveu)
Une petite fille veut habiller sa poupée, sa pépette, et cherche désespérément du tissu. Soudain rentre dans la maison un garde fédéré poursuivi par les versaillais…
10 – 28 mai (Poème de Jules Vallès - musique S.Neveu)
Jules Vallès a participé aux dernières barricades de la Commune. Dans un de ses rares poèmes il nous raconte son errance dans les rues de Belleville au dernier jour de la Semaine sanglante, le 28 mai 1871.
11 - L’essence des pétroleuses (Paroles et musique S.Neveu)
Figures incontournables de la Commune, les « pétroleuses » n’ont, en réalité, jamais existé. On leur prêtait les mêmes caractéristiques que celles attribuées aux sorcières. Cette chanson est dédiée à l’une d’entre elle : Eulalie Papavoine, accusée notamment d’avoir volé trois mouchoirs…
12 – L’Année terrible – Mois de mai 71 (Texte de Victor Hugo - musique S.Neveu)
Victor Hugo exprime ici le drame de la Semaine sanglante (extrait).
13 - Louise, Théo et les œillets rouges (Textes de Théophile Ferré et Louise Michel – musique S.Neveu)
Après la fin de la Commune, c’est le temps de la répression. Louise Michel a été emprisonnée à Versailles ainsi que le membre de la Commune Théophile Ferré dont Louise était amoureuse. Le 2 septembre 1871, à la fin de son procès, il vient d’apprendre qu’il est condamné à mort. Louise Michel lui envoie une lettre sous forme de poème. Création à deux voix sur les textes originaux, contemporains de l’événement.
14 - La Rumba du Pottier (Poème d’Eugène Pottier – musique Caroline/Sylvain Maigne-Neveu)
Un petit cours d’économie politique datant de 1881 : le poème original a pour titre « Laisser-faire, laisser-passer ». Il s’agit du commerce et du profit bien sûr!
15 - La nuit de la mort de Vaillant (Poème de Louise Michel – musiques Cimarosa (extrait de son Requiem)/ S.Neveu)
En 1893, l’anarchiste Auguste Vaillant envoie une bombe, chargée de clous, qui ne tuera personne, au milieu de la Chambre des députés. Il sera condamné à mort et guillotiné. Louise Michel, qui avait rejoint le mouvement libertaire, nous crie ici sa colère et sa révolte.
16 – Liberté, j’écris ton nom (Poème de Paul Eluard – musique Caroline/Sylvain Maigne-Neveu)
Ecrit durant l’occupation, en 1942, et devenu un hymne de la Résistance, ce poème exprime, de façon intemporelle, le désir de liberté des opprimés. Cette même année, 1942, mourut Adrien Lejeune, le dernier communard.
Notre histoire
Chaque site a une histoire et vos visiteurs veulent entendre la vôtre. Utilisez cet espace pour en dire plus sur vous, votre équipe et ce que vous proposez sur votre site. Double-cliquez sur la zone de texte pour modifier votre contenu et assurez-vous d'ajouter des détails pertinents pour les visiteurs du site. ​
Si vous êtes une entreprise, partagez votre parcours professionnel. Expliquez vos valeurs, votre engagement envers les clients et ce qui vous rend unique. Ajoutez une photo, une galerie ou une vidéo pour susciter l'intérêt de vos visiteurs.
Notre équipe
Nos clients




